Le manque de confiance en soi et la peur du regard des autres sont deux choses que j’ai longtemps portées en moi sans même m’en rendre compte.
Ça s’est installé doucement, au fil des années, des expériences, des remarques… J’ai quand même pris le temps de travailler sur ma confiance en moi en osant. En sortant de ma zone de confort, en essayant de surpasser mes peurs, en prenant soin d’améliorer mon estime de soi.
Et puis un jour, un événement bien précis m’a ouvert les yeux : le jugement des autres peut sérieusement entacher ta confiance en toi, même quand tu pensais avoir dépassé tout ça.
Ce jour-là, je me suis retrouvée face à moi-même — avec mes doutes, mes comparaisons avec les autres, et ce sentiment de ne pas être à la hauteur. J’ai compris que ce que je vivais n’était pas juste un “petit stress passager”, mais une vraie remise en question de moi-même, déclenchée par un regard, une remarque, une impression.
Et aujourd’hui, j’ai envie de te raconter comment cette expérience m’a bouleversée, mais aussi comment j’ai réussi à rebondir, à me reconstruire, et surtout à reprendre confiance en moi.
Le contexte : ma première grosse mission en entreprise
Je suis animatrice d’ateliers santé mentale & développement personnel auprès d’une coach.
On avait déjà fait plusieurs sessions ensemble, cela faisait un peu plus de six mois pour être précise. Mais cette fois… c’était différent.
On avait été sollicitées pour intervenir dans une grande entreprise au Sénégal.
Une opportunité incroyable — et pour moi, une première fois dans ce type d’environnement professionnel.
Je devais animer un atelier sur le thème de la cohésion d’équipe et la sororité (à l’occasion bien-sûr de la journée internationale des droits des femmes). La veille de l’événement, je suis allée faire un repérage pour voir la salle, poser le matériel, etc. Avant de mettre les choses en place, une employée de l'entreprise m'a proposée de rencontrer la DRH afin de discuter un peu plus de l'événement. Et là… la pression a commencé à monter.
Quand je suis entrée dans le bureau de la DRH, je l’ai tout de suite senti :
🧊 Le sérieux,
👩🏽💼 Le cadre,
💼 Les attentes.
Nous avions discuté, des questions ont été posées à propos du parcours de notre entreprise avec la coach, etc.
Résultat : j’ai perdu mes moyens.
Et sans que je m’en rende compte… je venais de faire une mauvaise première impression.
Le jugement ressenti
Quelques heures plus tard, ma coach m’a parlé du ressenti de la DRH et de l'employée.
Selon elle, elles ne m’avaient pas “sentie”.
Ajouté à cela ses propres remarques :
“Faut que ce soit clean.”
“C’est une grande boîte, on n’a pas le droit à l’erreur.”
“Tu sais que ce partenariat est super important…”
Et là, tout a dérapé dans ma tête.
La nuit qui a suivi
Je n’ai pas fermé l’œil.
J’étais envahie de doutes, d’angoisses, d’auto-sabotage.
Et c’est là que j’ai vraiment ressenti ce que c’est que le manque de confiance en soi causé par le regard des autres.
Ce n’est pas toujours facile à identifier.
Moi, je croyais avoir confiance en moi. Mais ce jour-là, je me suis effondrée intérieurement.
Je croyais que j’étais juste un peu stressée, que c’était normal de douter avant une grosse échéance… Mais la vérité, c’est que j’avais laissé le regard des autres prendre trop de place dans ma tête.
Et souvent, ça commence comme ça : on se dévalorise en silence, on doute de nos capacités, on se compare sans arrêt à ceux qu’on admire ou qui semblent “meilleurs”.
Voici ce que j’ai personnellement vécu :
J’ai commencé à douter de moi.
L’anxiété s’est installé.
Je me suis laissée atteindre par les remarques indirectes, les ressentis flous, les regards (durant ce moment dans le bureau de la DRH). Ce que j’ai internalisé: les “soupçons” et jugements négatifs qui m’avaient été attribuée.
Je me rabaissais avant même d’essayer.
J’ai commencé à m’imaginer le pire
J’ai commencé à penser que je n’étais pas légitime.
J’avais peur d’échouer publiquement.
Et ce n’est pas que je n’étais pas compétente.
C’est que le doute s’était installé, petit à petit.
Nourri par le jugement des autres, mais aussi par mes propres blessures passées.
“Le manque de confiance ne se voit pas toujours.
Mais il se ressent dans nos silences, nos sabotages, nos excuses.”
Je crois que le regard des autres, ça peut vite devenir un miroir déformant.
Un miroir qui te renvoie toutes les choses que tu redoutes d’être :
pas à la hauteur, pas assez bien, pas légitime, trop ceci, pas assez cela…
Et plus tu t’y accroches, plus tu oublies qui tu es vraiment.
Cette nuit-là, j’étais allongée dans mon lit, mais je n’arrivais pas à trouver le sommeil.
Il y avait cette voix dans ma tête :
“Tu vas te ridiculiser. Ils vont te juger. T’es pas à ta place.”
Et cette voix, c’était la mienne… mais elle parlait avec les mots que je pensais qu’ils pensaient.
Tu vois ce que je veux dire ?
Ce n’était pas vraiment leur jugement, c’était la projection de mes propres blessures anciennes :
ces fois où on m’a fait sentir que je devais être parfaite,
ces moments où j’ai cru qu’on ne m’aimerait que si je “faisais bien”,
ou quand j’ai appris à me taire pour ne pas déranger.
Ce soir-là, toutes ces choses ont refait surface d’un coup.
Mais au lieu de sombrer, j’ai décidé de reprendre mon souffle.
Je me suis assise, j’ai fermé les yeux et je me suis souvenue de toutes les fois où mes ateliers s’étaient bien passés.
J’ai remplacé chaque pensée négative par une affirmation plus douce, plus juste, plus réaliste.
C’est ce qu’on appelle : la reconstruction cognitive.
Voici concrètement comment je l’ai appliquée ce soir-là :
🟠 Pensée automatique :
“Tu n’es pas à ta place, c’est une grande entreprise.”
✅ Remplacement :
“Oui, c’est une grande entreprise, mais je suis là pour animer un atelier. Et j’ai déjà bien animé des ateliers. Pourquoi ça se passerait mal cette fois-ci ?”
🟠 Pensée automatique :
“Tu dois faire une prestation parfaite.”
✅ Remplacement :
“Ce ne sera jamais parfait. Je vais juste faire de mon mieux. Et souvent, c’est largement suffisant.”
🟠 Pensée automatique :
“Il y aura des hauts placés !”
✅ Remplacement :
“Peu importe leur statut. Ce qui compte, c’est ce que je vais transmettre, avec cœur, comme je l’ai toujours fait.”
Et pour encore plus me rassurer, j’ai bien pris soin de préparer le plan et de m’entraîner durant quasiment toute la nuit.
Et tu sais quoi ?
Le lendemain, l’atelier s’est plutôt bien passé.
Pas parce que tout était parfait, mais parce que j’ai décidé de me faire confiance, malgré les doutes.
Même à la fin, j’ai reçu les félicitations de la DRH. Qui me disait avoir l’impression de voir une personne complètement différente de celle qu’elle a vu la veille. Le stress n’était plus là, j’étais 100% détendue et surtout 100% moi-même.
Ce que j’ai appris de cette expérience
La confiance en soi, ce n’est pas quelque chose d’acquis une fois pour toutes.
Elle peut vaciller, se fissurer, même chez les personnes qu’on croit “solides”.
Mais c’est aussi une compétence qui se travaille, un muscle qu’on renforce avec le temps.
La confiance en soi ce n’est pas non plus ne jamais douter de soi. Mais c’est cette capacité à rebondir, à avancer malgré la peur et les doutes qui peuvent survenir justement. Car c’est en les surpassant qu’on développe sa confiance.
Et surtout :
Le manque de confiance en soi naît souvent de la peur du regard ou du jugement des autres, de la comparaison constante, ou encore d’un manque d’estime de soi.
Mais tout ça, on peut le déconstruire.
Tu vis quelque chose de similaire ? Je t’ai préparé deux ressources pour t’aider :
Si tu veux commencer en douceur, je t’offre mon mini guide gratuit :
Les 10 commandements de l’amour de soi, un ebook à lire à ton rythme avec des exercices applicables pour t'aider à apprendre à t'aimer en 10 étapes.
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Ensuite, si tu sens que :
tu doutes souvent de toi,
tu as peur du regard des autres,
tu te compares tout le temps,
tu t’empêches d’agir par peur de l’échec…
et que tu es motivé à passer à l'action pour y remédier, j’ai créé un workbook ultra simple et bienveillant pour toi.
Pas juste à lire, mais à remplir à ton rythme, avec des exercices concrets et des prompts introspectifs pour t’aider à rebâtir ta confiance pas à pas.
En résumé
“Le regard des autres ne changera jamais qui je suis. C’est moi qui choisis ce que je crois de moi-même.”
La confiance en soi, ce n’est pas ne jamais douter.
C’est apprendre à se parler avec douceur.
C’est oser malgré la peur.
Et c’est se souvenir que, quoi qu’on dise de toi, tu mérites d’exister et de prendre ta place.
Ecrit par
Aïssatou Ngom
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